Elon Musk veut connecter les cerveaux à une IA grâce à Neuralink

Elon Musk veut connecter les cerveaux à une IA grâce à Neuralink

Connecter nos neurones à des ordinateurs, rien que ça. C’est la folle ambition d’Elon Musk ! Le patron milliardaire à succès de Tesla et de Space X, est en constante recherche d’innovations qui pourraient bouleverser l’humanité. Son nouveau projet : des implants cérébraux connectés à une intelligence artificielle. Cela vous dépasse un peu, mais on en parle.

Des implants révolutionnaires capables de lire dans nos cerveaux et d’être connectées à une IA

Des implants reliés par électrodes aux cerveaux appelés Neuralink : le principe n’est pas nouveau, car de nombreux scientifiques travaillent à l’utilisation d’implants pour objectif de répondre à un besoin médical, c’est-à-dire réparer des lésions dans le cerveau : cette innovation pourrait aider à soigner les personnes atteintes de démences, ayant subi un AVC, une paralysie ou encore des troubles neurologiques… Comment ? Quand on pense, qu’on réfléchit, bref qu’on utilise notre cerveau, on induit une activité électrique quelque part dans le cerveau, et le rôle de l’implant va être de se connecter sur cette activité électrique, et avec des électrodes. De cette manière, l’implant va capter ces données puis interpréter ces informations… mais la nouveauté de Neuralink d’Elon Musk, c’est que cette interprétation sera effectuée par une intelligence artificielle qui s’annonce révolutionnaire.

En résumé, c’est une interface qui relie le cerveau au machines appelée interface cerveau machine. Actuellement, Neuralink est testé sur des cochons, et non encore sur l’homme, le cobaye en question appelé “Gertrude” a été équipé d’un implant, et on voit l’activité électrique qui en découle, captée par l’implant. Et grâce à son IA, la technologie d’Elon Musk promet de pouvoir interpréter ces informations pour par exemple faire bouger un bras robotisé, ou manipuler un exosquelette… et rendre la mobilité à des personnes tétraplégiques ou handicapées par exemple.

Autre nouveauté annoncée par Elon Musk, une machine qui seraient capable d’implanter les fils souples que composent les implants Neuralink, de façon automatique, en évitant les vaisseaux sanguins.

Quels sont les risques à terme d’un implant au cerveau pour l’être humain ?

Cependant, cette initiative n’est pas sans danger pour l’être humain : l’idée est de doter des êtres humains de milliers d’électrodes, ce qui peut avoir des répercussions sur la personne qui en est équipée.

Il faut savoir que ce type de dispositif, comme Neuralink, ne peuvent pas être mis en place aussi facilement auprès du grand public. Ce type d’expérimentation scientifique doit se faire d’abord avec des tests sur des animaux. Il faut savoir que depuis les années 2000, il y a près de 50 patients dans le monde qui ont été implanté avec des électrodes, soit à la surface du cerveau, soit qui pénètrent dans le cerveau, ou à travers l’électro-stimulation.

Mais en allant plus loin dans ce type d’expérimentation, ces implants peuvent provoquer des lésions au cerveau, car le corps humain réagit en général pour expulser tout corps étranger, dont font partie les implants, ce qui a des conséquences néfastes sur le fonctionnement du cerveau. Et le verrou du corps humain serait levé par la nouvelle technologie d’Elon Musk. Cet implant miniaturisé n’est pour l’instant pas réellement une nouveauté, car déjà utilisé par de nombreux laboratoires.

Pour l’instant, Elon Musk valorise son offre avec une promesse future pour l’implant cérébral, mais sans avoir pour l’instant de résultat probant à communiquer, ni résultat clinique, car c’est encore le début du projet. Cette opération de communication a avant tout pour but de recruter des ingénieurs et scientifiques pour étoffer ses équipes, et accélérer la mise en place de ce projet ambitieux.

Elon Musk annonce également que ses implants pourraient également stocker des souvenirs, ce qui présente de nombreuses polémiques, car cela fait la différence entre l’homme réparé, c’est-à-dire la solution technologique pour soigner l’humain, de l’homme augmenté, c’est-à-dire les technologies dans le but d’augmenter ses performances et ses capacités… ce qui élève de nombreuses voies qui s’opposent à utiliser ce genre de technologies sur des humains non malades… en somme intervenir sur le vivant pour du bien-être et non pour des vraies raisons médicales. Cela correspond au mouvement du transhumanisme, un courant de pensée selon lequel les progres scientifiques et techniques peuvent être utilisées pour augmenter les capacités physiques et intellectuelles de l’humain, et en faire un “humain dit augmenté”.


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