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Une nouvelle attaque vient secouer le monde de l’emploi en France. Les données personnelles de 10 millions de chômeurs pourraient être compromises suite à un vol massif perpétré chez l’un des prestataires de Pôle emploi. Noms, prénoms, numéros de Sécurité sociales sont à la merci des hackers… Actuellement, le Pôle-emploi compte plus de 3 000 000 demandeurs d’emploi inscrits. Découvrez les détails de cette cyberattaque sans précédent qui pourrait concerner vos propres données… si vous vous êtes déjà inscrit à Pôle Emploi.
On se souvient de la fuite de données chez Doctolib… Les détails révélés par le communiqué de presse publié sur le site officiel de Pôle Emploi sont inquiétants. Au cours de la semaine dernière, l’un des prestataires responsables de la numérisation et du traitement des données des demandeurs d’emploi a été la cible d’une cyberattaque. Cette violation du système d’information est qualifiée d’« acte de cybermalveillance » par les autorités.
Le nom de l’entreprise Majorel fait la une des discussions. Cette société était en charge de la numérisation et du traitement des précieuses données fournies par les demandeurs d’emploi. Les enquêtes sont en cours afin de déterminer l’origine exacte de cette intrusion. La direction de Pôle emploi a d’ores et déjà annoncé son intention de déposer plainte auprès des autorités judiciaires.
Selon les estimations du prestataire Majorel, environ 10 millions de personnes pourraient être concernées. Cela inclut les personnes inscrites à Pôle emploi en février 2022 ainsi que ceux dont l’inscription a cessé depuis moins de 12 mois à cette date. Ces chiffres se répartissent en 6 millions et 4 millions respectivement.
Les informations personnelles exposées incluent les noms, les prénoms ainsi que les numéros de Sécurité sociale des demandeurs d’emploi. Cependant, les autorités assurent que des éléments tels que les adresses e-mail, les numéros de téléphone, les mots de passe et les coordonnées bancaires sont épargnés. La direction de Pôle emploi tient à rassurer en affirmant qu’il n’y a aucun risque sur l’indemnisation et les services d’accompagnement.
Face à cette situation préoccupante, les demandeurs d’emploi sont appelés à rester vigilants. Les autorités mettent en garde contre toute démarche ou proposition suspecte qui pourrait découler de cette fuite de données. Chacun sera informé individuellement de la situation et pourra obtenir du soutien via la plateforme téléphonique 39 49.