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Voici une annonce qui secoue le monde de la technologie, alors que l’autorité italienne de régulation de la vie privée déclare que l’outil ChatGPT d’OpenAI enfreint les lois nationales sur la protection de la vie privée. Cette conclusion fait suite à une enquête ouverte en mars 2023 dernier, mettant ChatGPT sous les projecteurs une fois de plus. Découvrez les détails de cette déclaration et les conséquences potentielles pour OpenAI.
Après une interdiction temporaire en Italie en mars 2023, ChatGPT, le chatbot d’OpenAI, se retrouve de nouveau au cœur de la controverse. L’autorité italienne de protection des données a notifié à la start-up un acte de contestation, accusant une violation des réglementations sur la protection des données personnelles. La décision survient après une ordonnance provisoire de limitation du traitement émise en mars dernier, levée un mois plus tard. La notification actuelle soulève des questions sur la conformité continue de ChatGPT avec les lois sur la vie privée.
Suite à une enquête préliminaire, l’autorité italienne considère que les éléments recueillis pourraient constituer des actes illicites en vertu du RGPD. L’enquête prend également en compte le travail effectué par le Comité européen de la protection des données. OpenAI dispose maintenant de 30 jours pour présenter ses arguments de défense face aux allégations de violations. Les conséquences pourraient être sévères, avec une amende potentielle pouvant atteindre jusqu’à 20 millions d’euros ou 4% du chiffre d’affaires d’OpenAI, conformément aux règlements européens sur la protection des données.
L’Italie devient ainsi le premier pays européen à remettre en question ChatGPT au regard du RGPD. Alors que la France n’a pas encore réagi, l’attention se tourne vers les conséquences potentielles pour OpenAI. La décision finale pourrait avoir des répercussions significatives sur l’utilisation de technologies similaires et souligner l’importance croissante de la conformité aux réglementations de protection des données.