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Lorsque vous intégrez une entreprise, vous avez généralement une période d’essai à valider pour confirmer votre embauche. En effet, l’entreprise profite de cette période pour vérifier l’adéquation de vos compétences par rapport au poste et aux missions quotidiennes. D’ailleurs, cette période d’essai en intérim ou CDI permet également au salarié de vérifier si le poste correspond à ses attentes. A l’issue de cette période, qui varie selon le type de contrat et le statut du salarié, l’employeur peut soit confirmer l’embauche, soit renouveler la période d’essai une seule fois, ou rompre le contrat conformément à la loi prévue à ce sujet.
Attention, la période d’essai n’est pas obligatoire mais s’applique au salarié dès lors qu’elle est mentionnée dans le contrat de travail ou la promesse d’embauche préalablement signé. Enfin, elle n’a pas d’impact sur le salaire de l’employé.
La durée varie selon votre type de contrat (à durée indéterminée, à durée déterminée ou un contrat de travail temporaire), et l’endroit où vous travaillez (ESN, régie, ou un grand groupe, par exemple).
Pour les ouvriers et les employés, la période d’essai est souvent fixée à 2 mois, pour les agents de maîtrise, les techniciens à 3 mois, et pour les cadres à 4 mois.
Si le contrat ou la lettre d’embauche le prévoit, la période d’essai en CDI peut être écourtée.
La période d’essai d’un contrat à durée déterminée est déterminée par la durée du contrat :
La période d’essai est fixée à 2 jours pour les contrats de moins d’un mois, à 3 jours pour ceux compris entre un et deux mois, et à 5 jours pour ceux supérieurs à deux mois.
Pour information, la période d’essai commence le jour où le salarié commence à travailler dans le poste.
Si cela est spécifié dans le contrat de travail, la période d’essai peut être prolongée une seule fois.
Si l’employeur et le salarié signent cet accord à l’avance afin qu’il y ait une trace en cas de litige, la durée ne peut pas dépasser 4 mois pour les ouvriers et employés, 6 mois pour les agents de maîtrise et techniciens, et 8 mois pour les cadres.
L’employeur ou le salarié peut mettre fin au contrat pendant la période d’essai sans donner de motif. Le fait que ce soit le salarié ou l’employeur qui prenne l’initiative de la rupture a un impact sur les formalités administratives de la rupture.
Le salarié doit être prévenu au minimum :
Si le salarié a demandé la résiliation anticipée, sauf mention contraire dans son contrat, le salarié n’est pas tenu de respecter un formalisme particulier. Toutefois, il doit prévenir l’entreprise 48 heures à l’avance, ou 24 heures si moins de 8 jours se sont écoulés depuis que le salarié y a commencé à travailler.
L’employeur est tenu de remettre au travailleur une lettre de licenciement définitif :
En conséquence, le contrat est automatiquement validé à l’issue de la période d’essai, et l’engagement du salarié est considéré comme définitif si la période d’essai n’est pas renouvelée et qu’il n’y a pas eu de rupture anticipée.
Un travailleur temporaire doit signer un contrat de travail pour pouvoir être embauché. Il s’agit d’un contrat pour une mission temporaire qui précise la durée de l’emploi et la période d’essai. Une fois le contrat signé, le travailleur temporaire bénéficie des mêmes avantages et droits qu’un employé sous contrat permanent, notamment des possibilités de formation et de l’assurance maladie. L’employé temporaire reçoit un salaire ainsi qu’une indemnité de fin de mission à la fin du contrat.