Table des matières
Alors que les inquiétudes autour des contenus générés grâce à l’IA générative se multiplient, OpenAI s’engage fermement en faveur d’une loi californienne visant à encadrer ces pratiques. Cette législation, intitulée AB 3211, vise à protéger les citoyens en imposant des règles de transparence sur l’origine des contenus numériques. Découvrez les enjeux de cette réglementation et son impact potentiel sur l’industrie technologique.
Le projet de loi AB 3211, actuellement en discussion en Californie, a pour objectif de rendre obligatoire le marquage des contenus générés par l’IA. Ce marquage, ou « watermarking », permettrait aux utilisateurs de distinguer les créations numériques d’origine humaine de celles produites par des algorithmes d’intelligence artificielle.
OpenAI, le développeur de ChatGPT, a exprimé son soutien à cette loi, soulignant son importance dans un contexte où les deepfakes et autres contenus trompeurs prolifèrent. En particulier en période électorale, la capacité des technologies IA à générer des fake news, des images et vidéos fausses pourrait avoir des conséquences dévastatrices sur le processus démocratique.
La loi AB 3211 a été portée par Buffy Wicks, membre de l’Assemblée de l’État de Californie. Dans une lettre adressée à cette dernière, OpenAI a clairement affirmé sa position en faveur de la législation, soulignant que la transparence sur l’origine des contenus est cruciale pour éviter la manipulation des électeurs.
Buffy Wicks a joué un rôle central dans la promotion de cette loi, qui vise à empêcher les entreprises de technologie d’exploiter les outils d’IA pour diffuser de fausses informations. La législation est particulièrement pertinente cette année, où plusieurs pays organisent des élections, ce qui accroît les risques de désinformation par le biais de contenus synthétiques.
Adoptée à l’unanimité par l’Assemblée de l’État, la loi AB 3211 est actuellement en phase finale de son parcours législatif. Après son passage par la commission des crédits du Sénat, le projet est désormais prêt à être soumis au vote de l’ensemble du Sénat. Si la loi est adoptée avant la fin de la session législative, elle sera présentée au gouverneur Gavin Newsom pour signature.
Le gouverneur Newsom a jusqu’à la fin septembre 2024 pour approuver ou rejeter ce texte. S’il choisit de signer la loi, la Californie deviendra l’un des premiers États à imposer des règles strictes concernant le marquage des contenus générés par l’IA, allant plus loin que la législation européenne de l’AI Act, plaçant ainsi la transparence au cœur de la régulation des nouvelles technologies.