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Pour les équipes IT, la menace des attaques DDoS (Distributed Denial of Service) demeure une préoccupation majeure. Ces attaques peuvent paralyser vos systèmes et compromettre la disponibilité de vos services en ligne, engendrant des pertes considérables. Il faut savoir qu’il existe différentes formes d’attaques DDoS : nous allons détailler les principales catégories d’attaques auxquelles vous pourriez être confronté.
On l’a vu ces dernières semaines, avec l’attaque subie par Corsica Ferries, ou encore il y a quelques jours avec l’attaque subie par ChatGPT, qui a rendu indisponible le chatbot pendant plusieurs heures. Pour parvenir à ce résultat, les attaquants utilisent différents moyens, ciblant la couche d’application, le protocole du réseau ou encore les attaques par volume de trafic.
Les attaques de la couche d’application visent directement les applications et les serveurs web. Elles exploitent les vulnérabilités spécifiques aux applications pour les submerger de requêtes, entraînant une surcharge et perturbant ainsi leur fonctionnement. Ces attaques ciblent des ressources précises plutôt que de saturer l’ensemble du réseau, ce qui les rend souvent plus complexes à détecter.
Les méthodes courantes incluent les attaques par injection SQL, les attaques par saturation de cookies, ou encore les attaques par épuisement des ressources du serveur. Ces stratégies sophistiquées requièrent une surveillance constante et des contre-mesures adaptées pour prévenir les perturbations.
Les attaques volumétriques représentent l’une des formes les plus répandues de DDoS. Elles cherchent à submerger la bande passante du réseau en envoyant un grand volume de trafic, parfois en utilisant des botnets, des réseaux d’ordinateurs infectés, pour inonder la cible. Ces assauts peuvent atteindre des débits gigantesques, dépassant la capacité des infrastructures, paralysant ainsi les services.
Les attaques par déni de service distribué (DDoS) peuvent prendre différentes formes, telles que les attaques UDP Flood, les attaques ICMP Flood ou les attaques de type SYN Flood. Les solutions de mitigation doivent être capables de filtrer et de gérer efficacement ces volumes massifs de trafic pour maintenir la continuité des activités.
Les attaques de protocole s’attaquent directement aux couches de protocole du réseau. Elles exploitent les failles dans les protocoles de communication pour perturber ou interrompre les connexions réseau. Par exemple, les attaques par épuisement de la table de connexion TCP (Transmission Control Protocol) surchargent les ressources du serveur en ouvrant de multiples connexions simultanées, l’empêchant ainsi de répondre aux requêtes légitimes.
Des attaques comme le « Ping of Death » ou les attaques Smurf exploitent des vulnérabilités spécifiques des protocoles pour saturer la bande passante ou les ressources du système ciblé.
Voyons maintenant les types d’attaques déployées, qui on
Chaque type d’attaque DDoS a des mécanismes spécifiques qui lui sont propres. Il faut bien comprendre ces attaques pour mieux se protéger et prévenir les conséquences désastreuses qu’elles peuvent avoir sur la disponibilité des services de votre entreprise.