Téléchargement illégal : Google fait le ménage en supprimant un milliard de sites pirates

Téléchargement illégal : Google fait le ménage en supprimant un milliard de sites pirates

Après la lutte contre les fausses applications de téléchargement dans Google Chrome, Google s’attaque aux sites de streaming. En effet, la lutte acharnée contre les sites de téléchargement illégal atteint de nouveaux sommets, avec des révélations étonnantes provenant de la page Transparency Reports de Google. Cette source d’information dévoile la suppression massive d’URLs pointant vers des sites offrant du contenu piraté, tous mis hors ligne suite aux demandes légitimes des titulaires de droits.

L’ampleur du nettoyage numérique

Depuis le déploiement de ce service, pas moins de 7 milliards de liens ont été balayés, laissant place à un internet plus sécurisé et protégé. Une statistique frappante émerge de ce chiffre colossal : 1 milliard de ces liens ont été supprimés en moins de 9 mois, soulignant l’intensification récente des dénonciations émanant des détenteurs de droits, comme le rapporte le site Phonandroid.

La marée montante des demandes

Le rythme des requêtes est parfois vertigineux, avec Google enregistrant plus de deux millions de demandes par jour. Néanmoins, cette abondance cache parfois des cas d’injustice flagrante. En effet, même des services tout à fait innocents sont touchés par ces suppressions brutales. Prenez l’exemple de Torrent Freak, un site d’actualités couvrant le domaine du streaming légal et illégal. Ce site a été récemment victime d’une désindexation « sauvage », simplement parce qu’il avait partagé le nom de sites proposant du contenu piraté. Un coup dur d’un point de vue SEO et trafic.

Les jeux troubles des dénonciateurs

« Toutes les demandes de retrait ne proviennent pas des personnes ou entreprises qu’elles prétendent représenter », précise Torrent Freak. Un phénomène étonnant se dessine : de nombreux individus malveillants envoient des notifications frauduleuses au nom de titulaires de droits légitimes. Il semblerait même que certains propriétaires de sites pirates rivalisent dans des actes d’auto-dénonciation pour réduire la concurrence.

Cette guerre en ligne contre le téléchargement illégal continue donc de faire rage, laissant présager des batailles numériques encore plus intenses à l’avenir.


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